Treatment-Seeking for Symptoms of Reproductive Tract Infections Among Young Women in India

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Abstract / Summary
Contexte

En Inde, de faibles proportions de femmes déclarent chercher à faire soigner leurs symptômes évoquant une infection de l’appareil génital. La plupart des études relatives à la recherche de traitement sont largement concentrées sur les femmes en âge de procréer et on en sait peu sur l’expérience des adolescentes et des jeunes femmes, non mariées surtout.

Méthodes

Les données relatives à 2.742 femmes mariées et 2.108 femmes non mariées de 15 à 24 ans ayant déclaré avoir eu au moins un symptôme d’IAG durant les trois derniers mois écoulés ont été extraites d’une enquête sous-nationale concernant les jeunes menée en Inde en 2006–2008. Les associations entre les caractéristiques des répondantes et la recherche de traitement auprès d’un prestataire médical formel ont été identifiées par analyse de régression logistique multivariée. De plus, parmi les répondantes qui avaient eu recours à de tels prestataires, les associations entre les caractéristiques et le recours aux prestataires du secteur privé plutôt que public sont identifiées.

Résultats

Environ deux cinquièmes des femmes mariées et un tiers de celles non mariées s’étaient adressées à des prestataires médicaux formels pour le traitement de leurs symptômes d’IAG. Si l’expérience de la violence aux mains d’un partenaire intime est associée négativement à la recherche de soins auprès d’un prestataire formel parmi les femmes mariées (OR, 0,8), leur accès perçu aux services de santé sexuelle et génésique et leur conscience des symptômes des IST le sont positivement à ce traitement (1,3–1,4). Les femmes mariées comme celles non mariées sont plus susceptibles de s’adresser aux prestataires du secteur privé et deux indicateurs d’autonomie des femmes présentent une corrélation positive avec le recours au secteur privé (1,6–2,8).

Conclusions

La recherche de traitement limitée des jeunes femmes en présence de symptômes d’IAG souligne le besoin de résolution du déséquilibre d’autorité au sein du mariage et d’encouragement des prestataires de soins de santé à élaborer des stratégies appropriées pour atteindre les femmes plus jeunes, de même que celles non mariées.