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Acceptability of Contraceptive Self-Injection with DMPA-SC Among Adolescents in Gulu District, Uganda

Jane K. Cover, PATH, Seattle, WA, USA Jeanette Lim, PATH, Seattle, WA, USA Allen Namagembe, PATH, Kampala, Uganda Justine Tumusiime, PATH, Kampala, Uganda Jennifer Kidwell Drake, PATH, Seattle, WA, USA Carie Muntifering Cox, St. Catherine University

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/43e5117
Abstract / Summary
Contexte

En Ouganda, on estime qu'une adolescente sur quatre est enceinte ou déjà mère. Beaucoup de grossesses d'adolescentes ne sont pas planifiées et résultent d'importants obstacles à l'accès à la contraception. La contraception injectable est la méthode la plus courante en Ouganda, où une nouvelle version sous-cutanée offre la possibilité de réduire les obstacles à l'accès en proposant une option d'auto-injection. Les attitudes des adolescentes et leur intérêt à l'égard de l'auto-administration ne sont cependant guère documentés.

Méthodes

En 2015, des entretiens en profondeur ont été effectués avec un échantillon par choix délibéré de 46 adolescentes âgées de 15 à 19 ans dans les zones rurales et urbaines du district de Gulu. Les répondantes ont été interrogées sur leurs caractéristiques démographiques, leur expérience de la contraception et leur opinion concernant la contraception injectable. Le DMPA-SC (acétate de médroxyprogestérone en dépôt sous-cutané) leur a ensuite été présenté et elles ont été formées à la pratique de l'injection sur un modèle. Elles ont ensuite été invitées à donner leur opinion sur l'auto-injection contraceptive. Les entretiens ont été transcrits et analysés qualitativement pour en identifier les principaux thèmes.

Résultats

Malgré une opinion généralement favorable du contraceptif injectable, certaines adolescentes ont exprimé des réserves quant au bien-fondé de cette approche contraceptive pour les adolescentes. La plus grande préoccupation était la peur de la stérilité. La majorité voyait dans l'auto-injection une option attrayante pour les adolescentes, en raison du temps et de l'argent épargnés et de la discrétion de l'injection à domicile. Les obstacles étaient la peur des aiguilles, le risque d'erreur et le manque d'espace personnel à la maison.

Conclusions

L'auto-injection contraceptive a le potentiel d'élargir l'accès à la contraception et sa pratique chez les adolescentes d'Ouganda. Il convient d'y voir une modalité de prestation dans le contexte des services contraceptifs adaptés aux adolescentes.

Acknowledgments

This work was funded by the Children's Investment Fund Foundation, London (Grant 333). The funding source did not play a role in study design; the collection, analysis and interpretation of data; the writing of the report; or the decision to submit the manuscript for publication. The authors would like to thank the study nurses and consultant interviewers at the research study sites in Gulu district, as well as the Reproductive Health Uganda and Straight Talk Foundation staff who helped to recruit women for the study.

Disclaimer

The views expressed in this publication do not necessarily reflect those of the Guttmacher Institute.