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Benefits and Challenges of Safer-Conception Counseling for HIV Serodiscordant Couples in Uganda

Deborah Mindry, University of California, Los Angeles Mahlet A. Woldetsadik, RAND Corporation Rhoda K. Wanyenze, Makerere University Jolly Beyeza-Kashesya, Makerere University Sarah Finocchario-Kessler, University of Kansas Medical Center Kathy Goggin, University of Missouri, Kansas City, MO Glenn Wagner, RAND Corporation

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/44e5718
Abstract / Summary

Contexte: Le conseil pour une conception à moindre risque peut aider les personnes vivant avec le VIH à réduire le risque de transmission à leurs partenaires et à leurs enfants. Ce conseil est cependant rarement offert ou évalué dans les pays à faible revenu.

Méthodes: En 2014–2015, des entretiens qualitatifs en profondeur ont été menés dans une clinique VIH ougandaise avec 42 clients séropositifs et 16 partenaires non infectés qui avaient participé à une intervention de conseil pour une conception à moindre risque à l'intention des couples sérodiscordants désireux d'avoir un enfant. Les participants ont assisté à un maximum de six séances de conseil mensuelles durant lesquelles ils ont reçu des instructions et un soutien continu dans leur pratique de la méthode de conception à moindre risque de leur choix. Les thèmes émergents concernant les avantages et les difficultés du conseil pour une conception à moindre risque ont été identifiés par analyse de contenu des transcriptions des entretiens.

Résultats: Presque deux tiers des participants voyaient dans le conseil pour une conception à moindre risque une expérience enrichissante qui leur avait permis d'effectuer leurs choix de procréation en connaissance de cause, d'apprendre comment concevoir sans risque et de comprendre comment rester en bonne santé pendant leur période de tentative de conception. Les rapports sexuels non protégés calculés au bon moment étaient la méthode la plus fréquente. Sept couples ont eu une grossesse réussie et aucune séroconversion de partenaire non infecté n'a été observée. Les principales préoccupations et difficultés des participants concernant le conseil et la méthode avaient trait à l'insémination artisanale, la difficulté d'engagement des partenaires et la peur de contracter le VIH.

Conclusions: Le conseil peut aider les personnes séropositives à opérer des choix éclairés en matière de procréation et de méthodes de conception à moindre risque. Un essai clinique contrôlé est cependant nécessaire pour déterminer si les clients pratiquent correctement ces méthodes et évaluer les taux de grossesse et de transmission. Les décideurs politiques doivent envisager l'inclusion du conseil pour une conception à moindre risque dans le cadre des soins ordinaires du VIH.

Author's Affiliations

Deborah Mindry is research anthropologist, Center for Social Medicine and Humanities, Semel Institute, University of California, Los Angeles, CA, USA. Mahlet A. Woldetsadik is assistant policy researcher, and Glenn Wagner is senior behavioral scientist, RAND Corporation, Santa Monica, CA, USA. Rhoda K. Wanyenze is associate professor and dean, School of Public Health, and Jolly Beyeza-Kashesya is senior consultant obstetrician/gynecologist, Department of Obstetrics and Gynecology, School of Medicine—both at the College of Health Sciences, Makerere University, Kampala, Uganda. Sarah Finocchario-Kessler is associate professor, Department of Family Medicine, University of Kansas Medical Center, Kansas City, KS, USA. Kathy Goggin is director, Health Services and Outcomes Research, Children's Mercy Kansas City, University of Missouri, Kansas City, MO, USA.

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