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Bias in Contraceptive Provision to Young Women Among Private Health Care Providers in South West Nigeria

Maia Sieverding, American University of Beirut, Lebanon Eric Schatzkin, University of California, San Francisco Jennifer Shen, University of California, San Francisco Jenny Liu, University of California, San Francisco

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/44e5418
Abstract / Summary

Contexte: Les préjugés des prestataires de soins de santé concernant la fourniture de contraceptifs aux adolescentes et aux jeunes femmes peuvent restreindre l'accès des femmes aux méthodes.

Méthodes: Deux visites de « clientes mystère » ont été effectuées auprès de chacun des 52 établissements de soins du secteur privé et prestataires individuels dans le sud-ouest du Nigéria en juin 2016. L'une des 'clientes mystère s'est présentée comme étant une adolescente non mariée nullipare, et l'autre représentait une femme mariée mère de deux enfants. À l'occasion d'entretiens ultérieurs en profondeur, des scénarios décrivant des clientes hypothétiques répondant aux mêmes profils ont été lus aux prestataires, qui ont été interrogés sur leur interaction éventuelle avec chacune. Les analyses descriptives des interactions avec les clientes mystère ont été combinées avec les analyses thématiques des données obtenues lors des entretiens.

Résultats: En plus grandes proportions de visites à profil « mariée » que « non mariée », les clientes mystère ont déclaré que les prestataires les avaient interrogées sur leur pratique contraceptive passée et leur méthode préférée; les proportions étaient inverses concernant l'invocation par les prestataires des effets secondaires pour dissuader les clientes de pratiquer la contraception. Lors des entretiens en profondeur, les prestataires ont exprimé leurs inquiétudes concernant la perte de fécondité des femmes non mariées qui utilisaient la contraception hormonale. Ils recommandaient plus souvent le préservatif, la contraception d'urgence et la pilule pour les clientes non mariées, et les méthodes à plus longue durée pour celles mariées. La restriction des méthodes était généralement expliquée par les prestataires de différentes formations en termes de protection des clientes plus jeunes et non mariées contre un affaiblissement de leur fécondité.

Conclusions: Les préjugés des prestataires concernant la fourniture de contraceptifs aux adolescentes et aux jeunes femmes dans le sud-ouest du Nigeria peuvent affecter la qualité des soins et le choix de la méthode. Les interventions visant à contrer ces préjugés doivent aller au-delà de la formation technique, de manière à résoudre les croyances socioculturelles profondes qui conduisent les prestataires à imposer des restrictions sans fondement factuel.

Author's Affiliations

Maia Sieverding is assistant professor of public health practice, Department of Health Promotion and Community Health, Faculty of Health Sciences, American University of Beirut, Lebanon. Eric Schatzkin is research analyst, and Jenny Liu is assistant professor of health economics—both with the Institute for Health and Aging, Department of Social and Behavioral Science, School of Nursing, University of California, San Francisco, USA. Jennifer Shen is health policy postdoctoral fellow, Institute for Health Policy Studies, School of Medicine, University of California, San Francisco.

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