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Prevalence of Induced Abortion in Iran: A Comparison of Two Indirect Estimation Techniques

Marziyeh Ghofrani, Tehran University of Medical Sciences Fariba Asghari, Tehran University of Medical Sciences Maryam Kashanian, Iran University of Medical Sciences Hojat Zeraati, Tehran University of Medical Sciences Akbar Fotouhi, Tehran University of Medical Sciences

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/44e6218
Abstract / Summary

Contexte: Les enquêtes faisant appel aux questions directes pour évaluer les antécédents d'avortement provoqué des femmes tendent à sous-estimer la prévalence de la pratique, en particulier dans les contextes tels que l'Iran où la procédure est limitée par la loi et fortement stigmatisée. Aucune étude antérieure n'a comparé deux techniques indirectes d'estimation de la prévalence de l'avortement.

Méthodes: Un échantillon de 708 femmes mariées a été recruté dans un hôpital public de Téhéran entre août et décembre 2013. Les participantes ont été invitées à répondre à un questionnaire, avec estimation de l'avortement provoqué selon la technique de la réponse aléatoire (RRT) et celle du dénombrement d'items (UCT). Le questionnaire couvrait aussi les caractéristiques démographiques, la confiance à l'égard des questions directes relatives à l'avortement, la compréhensibilité des méthodes RRT et UCT et la confiance à leur égard. La prévalence de l'avortement provoqué a été calculée pour chaque technique. La question de savoir si la compréhensibilité et la confiance relatives aux méthodes d'estimation étaient associées à l'âge et à l'éducation des femmes a été évaluée par corrélation de Spearman.

Résultats: La prévalence de l'avortement provoqué a été estimée à 14% selon la technique RRT et à 12% selon la méthode UCT, soit une différence non significative. Quatre-vingt-onze pour cent des femmes ont déclaré la technique UCT très facile à comprendre; la proportion correspondante était de 78% pour la technique RRT. Soixante-trois pour cent des femmes ont indiqué avoir pleine confiance en la confidentialité de la méthode UCT; cette proportion était de 50% pour la technique RRT. L'âge s'est avéré inversement associé à la compréhensibilité pour la technique UCT (coefficient de corrélation, −0,13) et à la confiance pour les deux techniques (–0,12 pour RRT et −0,08 pour UTC); l'éducation s'est révélée directement associée à la confiance pour les deux méthodes (0,24 et 0,22).

Conclusions: Des deux méthodes indirectes, la technique UCT peut être plus simple et plus fiable pour l'estimation de la prévalence de l'avortement provoqué dans les contextes à faible niveau d'alphabétisation sujets à restriction de l'avortement.

Author's Affiliations

At the time this research was conducted, Marziyeh Ghofrani was a master's student, Department of Epidemiology and Biostatistics, School of Public Health, Tehran University of Medical Sciences, Iran. Hojat Zeraati and Akbar Fotouhi are professors of epidemiology, Department of Epidemiology and Biostatistics, School of Public Health, Tehran University of Medical Sciences. Fariba Asghari is associate professor, Medical Ethics Research Center, Tehran University of Medical Sciences. Maryam Kashanian is professor of obstetrics and gynecology, Akbarabadi Hospital, Iran University of Medical Sciences, Tehran.

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