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Ethnolinguistic Concordance and the Receipt of Postpartum IUD Counseling Services in Sri Lanka

Mahesh Karra, Boston University Erin Pearson, Ipas David Canning, Harvard T.H. Chan School of Public Health Iqbal Shah, Harvard T.H. Chan School of Public Health Ranjith de Silva, Sri Lanka College of Obstetricians and Gynaecologists Arnjali Samarasekera, Sri Lanka College of Obstetricians and Gynaecologists

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/44e6918
Abstract / Summary

Contexte: La concordance ethnique et linguistique est une dimension importante de la relation patiente-médecin, liée aux disparités dans les soins de santé. Les associations entre le comportement et les résultats en matière de santé et la concordance patiente-prestataire ne sont cependant guère documentées, en particulier dans les contextes à revenu faible et intermédiaire.

Méthodes: Pour examiner en quoi la concordance entre les femmes et leur sage-femme responsable de leurs soins primaires est associée à l'apport aux femmes d'un conseil post-partum sur le stérilet, les données observationnelles d'un essai randomisé en grappes d'évaluation d'une intervention visant à accroître ce conseil ont été analysées. Les données relatives à 4 497 femmes qui avaient accouché dans six hôpitaux du Sri Lanka entre septembre 2015 et mars 2017 ont été fusionnées avec celles relatives à 245 sages-femmes de soins primaires, et les indicateurs de concordance linguistique, de concordance ethnique et de leur interaction ont été générés. Les associations entre ces concordances et le conseil aux femmes ont été évaluées par analyses de régression logistique multivariées.

Résultats: Les femmes des groupes non cinghalais du Sri Lanka sont confrontées à des disparités quant à l'obtention du conseil post-partum sur le stérilet. Par rapport à la majorité ethnolinguistique (les femmes cinghalaises qui ne parlent que le cinghalais), celles non cinghalaises ont moins de chances d'avoir reçu ce conseil, qu'elles parlent le cinghalais et le tamoul (RC, 0,6) ou seulement le tamoul (0,5). La discordance ethnique — plutôt que linguistique — est le principal facteur de disparité.

Conclusions: Les résultats révèlent clairement la nécessité d'interventions qui cherchent à combler les écarts socioculturels entre les prestataires et leurs patientes. Mettre les femmes en rapport avec des prestataires de même origine ethnolinguistique peut aider à réduire les disparités dans les soins.

Author's Affiliations

Mahesh Karra is assistant professor, Frederick S. Pardee School of Global Studies, Boston University, Boston, MA, USA. Erin Pearson is senior researcher, Ipas, Chapel Hill, NC, USA. David Canning is the Richard Saltonstall Professor of Population Sciences, and Iqbal Shah is principal research scientist, both in the Department of Global Health and Population, Harvard T.H. Chan School of Public Health, Boston, MA, USA. Ranjith de Silva is national coordinator, and Arnjali Samarasekera is research associate, both at the Sri Lanka College of Obstetricians and Gynaecologists, Colombo.

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