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Contraceptive Method Attributes and Married Women’s Intention to Use the Pill or the Injectable in Rural Bangladesh

Fauzia Akhter Huda, International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh John B. Casterline, Ohio State University Faisal Ahmmed, International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh Kazuyo Machiyama, London School of Hygiene and Tropical Medicine Hassan Rushekh Mahmood, International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh Anisuddin Ahmed, International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh John Cleland, London School of Hygiene & Tropical Medicine

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/44e7118
Abstract / Summary

Contexte: Les facteurs à la base du choix de méthode contraceptive sont mal compris dans de nombreux pays, notamment au Bangladesh. Il importe de cerner en quoi l’idée que se font les Bangladaises des propriétés d’une méthode sont associées à leur intention de pratiquer cette méthode.

Méthodes: Les données relatives à 2 605 femmes mariées âgées de 15 à 39 ans et vivant dans les milieux ruraux de Matlab ont été obtenues d’une enquête de référence menée en 2016. Les associations entre 12 propriétés de méthode et l’intention d’utiliser la pilule ou le contraceptif injectable parmi les 583 femmes fécondes qui ne pratiquaient alors aucune méthode ont été examinées par analyse logit conditionnelle. Les propriétés des méthodes considérées étaient la facilité d’obtention et d’emploi, l’efficacité, les effets sur la santé, l’approbation du mari, l’expérience de la répondante et celle des femmes membres du réseau social de la répondante.

Résultats: Les femmes tendaient à percevoir la pilule de manière plus positive que l’injectable. Par exemple, de plus grandes proportions de femmes ont déclaré croire que la pilule est facile à utiliser (90% par rapport à 72%) et qu’elle ne cause pas de problèmes de santé graves (75% par rapport à 38%). La probabilité qu’une femme ait l’intention d’utiliser une méthode s’est avérée associée positivement à sa perception de la facilité de son emploi (RC, 2,9) et d’absence d’effets secondaires graves pour la santé (1,7) ou d’effet sur sa fécondité à long terme (2,9). Les anciennes utilisatrices satisfaites d’une méthode se sont révélées plus susceptibles que les femmes qui ne l’avaient jamais pratiquée de déclarer avoir l’intention de l’utiliser (5,2). L’intention d’utiliser la pilule plutôt que l’injectable présente une association positive avec le niveau d’éducation (2,0–3,6) et avec le fait d’avoir un mari migrant (1,7).

Conclusions: Des croyances négatives non avérées, concernant en particulier le contraceptif injectable, sont associées à l’intention des femmes de pratiquer une méthode contraceptive. Les résultats peuvent être utiles à l’amélioration de la qualité des soins, du conseil et de la formation en matière de contraception.

Author's Affiliations

Fauzia Akhter Huda is project coordinator, Faisal Ahmmed is statistician, Hassan Rushekh Mahmood is field research manager and Anisuddin Ahmed is assistant scientist—all at the International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh, Dhaka. John B. Casterline is Lazarus Professor in Population Studies, Ohio State University, Columbus, USA. Kazuyo Machiyama is assistant professor and John Cleland is emeritus professor— both at the London School of Hygiene and Tropical Medicine.

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