|

Reproductive Autonomy and Modern Contraceptive Use at Last Sex Among Young Women in Ghana

Dana Loll, University of Michigan Paul J. Fleming, University of Michigan Abubakar Manu, University of Ghana Emmanuel Morhe, University of Health and Allied Sciences, Ghana Rob Stephenson, University of Michigan Elizabeth J. King, University of Michigan Kelli Stidham Hall, Emory University

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/45e7419
Abstract / Summary

Contexte: La variabilité de la conceptualisation et de la mesure de l'autonomisation des femmes a produit des conclusions divergentes sur les relations entre l'autonomisation et les résultats de santé sexuelle et reproductive. L'autonomie reproductive—une mesure spécifique de l'autonomisation—et son rôle dans la pratique contraceptive moderne n'ont guère été évalués dans les contextes subsahariens.

Méthodes: Les données de l‘étude proviennent d'un échantillon de 325 Ghanéennes urbaines âgées de 15 à 24 ans, recrutées dans des structures sanitaires et écoles de Kumasi et d'Accra en mars 2015. Des analyses de régression logistique bi- et multivariées ont servi à l'examen des associations entre deux sous-échelles adaptées d'autonomie reproductive— la prise de décision et la communication—et la pratique de la contraception moderne des femmes au dernier rapport sexuel, sous contrôle des covariables de contexte démographique, reproductif et social (approbation et stigmatisation à l‘égard de la santé sexuelle et reproductive des adolescentes).

Résultats: Dans les analyses multivariées, la prise de décision liée à l'autonomie reproductive—mais pas la communication— s'est révélée associée positivement à la pratique contraceptive moderne des femmes au dernier rapport sexuel (RC, 1,1). L'âge, l'emploi durant les sept jours précédents et la résidence à Kumasi présentent aussi une association positive avec la pratique contraceptive moderne (1,1-9,8), tandis que l'existence d'une grossesse antérieure est en association négative avec ce résultat (0,3). L'association positive de la prise de décision en matière d'autonomie reproductive avec la pratique contraceptive se maintient dans un modèle ultérieur tenant compte de l'approbation sociale de la santé sexuelle et reproductive des adolescentes (1,1), mais pas dans ceux tenant compte de la stigmatisation à son égard.

Conclusions: Le concept d'autonomie reproductive, et la sous-échelle de prise de décision en particulier, se sont avérés pertinents en termes de résultats de la planification familiale parmi les jeunes femmes du Ghana et pourraient se révéler utiles dans les contextes mondiaux. La recherche future devra étudier plus avant la communication, eu égard à l'autonomie reproductive, et les effets de confusion potentiels du contexte social.

Author's Affiliations

Dana Loll is a doctoral candidate, and Paul J. Fleming and Elizabeth J. King are assistant professors —all with the University of Michigan School of Public Health, Ann Arbor, MI, USA. Abubakar Manu is lecturer, Department of Population, Family and Reproductive Health, University of Ghana School of Public Health, Accra. Emmanuel Morhe is associate professor and head, Department of Obstetrics and Gynecology, University of Health and Allied Sciences, Ho, Ghana. Rob Stephenson is professor and chair, Department of Systems, Populations and Leadership, University of Michigan School of Nursing. Kelli Stidham Hall is assistant professor, Department of Behavioral Sciences and Health Education, Rollins School of Public Health, Emory University, Atlanta, GA, USA.

Disclaimer

The views expressed in this publication do not necessarily reflect those of the Guttmacher Institute.