Drug Seller Provision Practices and Knowledge of Misoprostol in Bangladesh

Kate Reiss, London School of Hygiene and Tropical Medicine Katherine Keenan, University of St. Andrews, Scotland Kathryn Church, Marie Stopes International Sally Dijkerman, Ipas Shahida Akter Mitu, Directorate General of Health Services, Bangladesh Sadid Nuremowla Thoai D. Ngo, Population Council, New York

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/45e7819
Abstract / Summary

Contexte: Au Bangladesh, avant la disponibilité du traitement homologué au mifépristone associé au misoprostol pour la régulation menstruelle (RM), la prestation par les vendeurs de médicaments des traitements de RM au misoprostol seul sans ordonnance était répandue, mais la qualité du service était faible. L'examen des pratiques de prestation relatives à la fourniture de misoprostol seul au Bangladesh peut aider à mieux cerner l'usage et l'offre de ce médicament dans d'autres contextes à faibles ressources soumis à des lois restrictives.

Méthodes: En 2013–2014, une étude transversale sur les connaissances, les attitudes et les pratiques à l'échelle du pays a été menée auprès de 777 vendeurs de médicaments sélectionnés aléatoirement, pour analyse descriptive des données. La régression logistique a servi au test des associations entre l'exposition à trois interventions conçues pour améliorer la pratique des vendeurs de médicaments (formation sous la conduite d'organisations non gouvernementales [ONG], établissement d'un centre d'appels et formation par des représentants de laboratoires pharmaceutiques) et la connaissance correcte du traitement de RM à base de misoprostol seul.

Résultats: Presque tous les vendeurs de médicaments (97%) ont déclaré vendre des médicaments destinés à la RM. Le misoprostol seul était vendu plus fréquemment que le traitement d'association (96% vs 26%). Neuf pour cent avaient bénéficié d'une formation par une ONG, 62% d'une formation locale assurée par un représentant de laboratoire pharmaceutique et 27% avaient eu recours au centre d'appels. Globalement, 19% des vendeurs avaient une connaissance correcte du traitement de RM à base de misoprostol seul et 74% désiraient plus d'information à ce sujet. La connaissance correcte du traitement était associée positivement à l'obtention d'une formation par une ONG et au recours au centre d'appels (RC, 2,0 et 1,9, respectivement).

Conclusions: La formation sous la conduite d'une ONG et l'établissement d'un centre d'appels doivent être envisagés dans d'autres contextes sujets à une législation restrictive dans lesquels le misoprostol seul est proposé hors indication pour l'interruption d'une grossesse.

Author's Affiliations

Kate Reiss is research degree student, Faculty of Epidemiology and Population Health, London School of Hygiene and Tropical Medicine, London. Katherine Keenan is lecturer in demography, Department of Geography and Sustainable Development, University of St. Andrews, Scotland. Kathryn Church is director of global evidence, Technical Services Department, Marie Stopes International, London. Sally Dijkerman is senior research and evaluation officer, Ipas, Chapel Hill, NC, USA. Shahida Akter Mitu is monitoring and evaluation officer, Directorate General of Health Services, Dhaka, Bangladesh. Sadid Nuremowla is an independent consultant, Dhaka, Bangladesh. Thoai D. Ngo is director, Poverty, Gender and Youth Program, Population Council, New York.

Disclaimer

The views expressed in this publication do not necessarily reflect those of the Guttmacher Institute.