Gender Differences in Perceived Benefits of and Barriers to Use of Modern Contraceptive Methods in Rural Malawi

Sarah Huber-Krum, Harvard University Alison H. Norris, The Ohio State University

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/46e9520
Abstract / Summary

Contexte: Malgré la documentation abondante des perceptions féminines de la contraception, les distinctions entre les méthodes spécifiques sont rarement examinées, les hommes sont souvent exclus et les données comparables relatives aux utilisatrices et aux non-utilisatrices de la contraception ne sont généralement pas collectées. Ces lacunes peuvent limiter l'efficacité des programmes de planification familiale.

Méthodes: Les données d'enquêtes transversales relatives à 1 162 femmes et 621 hommes ont servi à examiner les obstacles et les facteurs favorables perçus à l'utilisation de méthodes contraceptives (pilule, injectable, implant sous-dermique, DIU et préservatif masculin). Les associations entre 13 perceptions spécifiques aux méthodes et la préférence des répondants à utiliser le préservatif masculin, les contraceptifs injectables ou l'implant ont été examinées par analyse de régression logit conditionnelle dans un sous-échantillon de 603 femmes et 295 hommes.

Résultats: Les perceptions masculines et féminines différaient le plus sur le plan des effets secondaires, du plaisir sexuel et du soutien du ou de la partenaire. La probabilité qu'une femme préfère utiliser une méthode s'est révélée associée positivement à sa perception d'absence d'effets secondaires, d'influence désirée sur la menstruation, de non-incidence sur la possibilité d'une grossesse future, d'emploi simple et discret et de recommandation d'une amie (RC, 1,3–1,7). La probabilité qu'un homme préfère une méthode était associée positivement à sa perception d'influence désirée sur la menstruation de sa partenaire (1,7) et de soutien ferme de son utilisation par sa partenaire (2,1).

Conclusions: Les programmes de planification familiale et les prestataires de soins de santé doivent engager le dialogue avec les femmes comme avec les hommes pour contrer les perceptions inexactes ou les croyances négatives à l'égard des méthodes contraceptives, et offrir aux couples une information exacte.

Author's Affiliations

Sarah Huber-Krum is research associate, School of Public Health, Harvard University, Cambridge, MA, USA. Alison H. Norris is associate professor, College of Public Health, The Ohio State University College, Columbus, OH, USA.

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