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Reconceptualizing Women's and Girls' Empowerment: A Cross-Cultural Index for Measuring Progress Toward Improved Sexual and Reproductive Health

Caroline Moreau, Johns Hopkins University Celia Karp, Johns Hopkins University Shannon N. Wood, Johns Hopkins University Hadiza Galadanci, Bayero University Simon Peter Sebina Kibira, Makerere University Fredrick Makumbi, Makerere University Elizabeth Omoluabi, Centre for Research Evaluation Resources and Development Solomon Shiferaw, Addis Ababa University Assefa Seme, Addis Ababa University Amy Tsui, Johns Hopkins University

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/46e9920
Abstract / Summary

Contexte: Les programmes de santé publique et de développement dépendent fondamentalement d'une meilleure auto-nomisation des femmes. Le manque de cohérence dans les définitions et l'absence de mesures transculturelles limitent cependant les efforts de suivi.

Méthodes: Des données collectées en 2017–2018 en Éthiopie, en Ouganda et sur deux sites nigérians ont servi à l‘élaboration d'un indice transculturel de l'autonomisation des femmes et des filles sur le plan de la santé sexuelle et reproductive (l'indice WGE-SRH). Des entretiens qualitatifs ont servi de base à l‘élaboration des questions, avec l'aide d'une cadre conceptuel comprenant les domaines d'existence du choix et d'exercice du choix en matière de rapports sexuels, de pratique contraceptive et de grossesse. Les questions ont été testées parmi 1 229 femmes âgées de 15 à 49 ans sur l'ensemble des sites. Les propriétés psychométriques ont été examinées pour identifier les facteurs inter-sites et la validité conceptuelle de chaque dimension a été évaluée par régression logistique.

Résultats: Les analyses ont identifié des sous-échelles pour l'existence du choix sur le plan sexuel (alpha de Cronbach, 0,71–0,79) et sur celui de la contraception (0,56–0,78). Concernant la grossesse, une sous-échelle d'existence du choix n'est apparue que pour deux sites (0,61–0,80). La fiabilité interne des sous-échelles d'exercice du choix s'est révélée variable. Les analyses de validité conceptuelle ont indiqué que, pour certains sites, les hautes cotes sur les sous-échelles d'existence du choix sur les plans sexuel et contraceptif étaient associées à des probabilités élevées de rapports sexuels volontaires et de pratique contraceptive, respectivement. La combinaison des cotes sommaires d'existence du choix et d'exercice du choix concernant les rapports sexuels renforçait les associations avec les rapports volontaires.

Conclusions: L'indice transculturel WGE-SRH peut servir à évaluer l'existence du choix concernant la contraception et les rapports sexuels volontaires. Il faut toutefois améliorer les mesures d'exercice du choix en matière de santé sexuelle et reproductive et étudier plus avant la multidimensionnalité de l'indice et les associations avec les résultats de santé sexuelle et reproductive.

Author's Affiliations

Caroline Moreau is associate professor, Celia Karp and Shannon N. Wood are assistant scientists, and Amy Tsui is professor emeritus—all at Johns Hopkins University, Baltimore, MD, USA. Hadiza Galadanci is consultant obstetrician and gynecologist, Bayero University, Kano, Nigeria. Simon Peter Sebina Kibira is lecturer and Fredrick Makumbi is senior lecturer, Makerere University, Kampala, Uganda. Elizabeth Omoluabi is managing director, Centre for Research Evaluation Resources and Development, Ile-Ife, Nigeria. Solomon Shiferaw and Assefa Seme are associate professors, Addis Ababa University, Ethiopia.

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