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The Estimated Incidence of Induced Abortion in Ethiopia, 2014: Changes in the Provision of Services Since 2008

Ann M. Moore, Guttmacher Institute Yirgu Gebrehiwot, Addis Ababa University Tamara Fetters, Ipas Yohannes Dibaba Wado, Ipas Ethiopia Akinrinola Bankole, Guttmacher Institute Susheela Singh, Guttmacher Institute Hailemichael Gebreselassie, Ipas Africa Alliance Yonas Getachew, Ethiopian Society of Obstetricians and Gynecologists

First published online:

| DOI: https://doi.org/10.1363/42e1816
Abstract / Summary
Contexte

En 2005, par amendement du code pénal, le parlement éthiopien a élargi les circonstances d’avortement légalement admises. Bien que le pays ait amélioré les conditions d’accès à la procédure et aux soins après avortement, les dernières estimations de l’incidence de l’IVG remontent à 2008.

Méthodes

Les données ont été collectées en 2014 auprès d'un échantillon nationalement représentatif de 822 structures prestataires de l’avortement ou de soins après avortement, ainsi que de 82 informateurs clés au courant de la question des services d’avortement en Éthiopie. L’incidence de l’avortement en Éthiopie et les tendances depuis 2008 ont été estimées selon la méthode d’estimation indirecte AICM et l’approche prospective de morbidité.

Résultats

Le nombre d’IVG pratiqués en Éthiopie en 2014 est estimé à 620 300. Calculé à 28 pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans — en hausse par rapport à 22 pour 1 000 en 2008 —, le taux d’avortement annuel est le plus élevé dans les régions urbaines (Addis Abeba, Dire Dawa et Harari). Entre 2008 et 2014, la proportion d’avortements pratiqués dans les structures de santé est passée de 27% à 53%, avec un nombre de procédures en hausse nette. Quelque 294 100 IVG auraient cependant encore été pratiquées hors structure de santé en 2014. Le nombre de femmes recevant un traitement pour complications d'un avortement provoqué a presque doublé entre 2008 et 2014, passant de 52 600 à 103 600. Les grossesses non planifiées représentent 38% en 2014, en légère baisse par rapport à 42% en 2008.

Conclusions

Si la hausse du nombre de femmes obtenant un avortement légal ou des soins après avortement paraît conforme aux améliorations de leur accès aux soins de santé, un nombre considérable d’avortements intervient toujours en dehors des structures de santé. Il importe de faire face à cette réalité.

Author's Affiliations

Ann M. Moore is principal research scientist, Akinrinola Bankole is director of international research, and Susheela Singh is vice president for research—all at the Guttmacher Institute, New York. Yirgu Gebrehiwot is associate professor and consultant obstetrician/gynecologist, Faculty of Medicine, Addis Ababa University, Ethiopia. Tamara Fetters is senior research and evaluation advisor, Ipas, Chapel Hill, NC, USA. Yohannes Dibaba Wado is senior research and evaluation advisor, Ipas Ethiopia, Addis Ababa. Hailemichael Gebreselassie is senior research advisor, Ipas Africa Alliance. Yonas Getachew is a member of the Ethiopian Society of Obstetricians and Gynecologists, Addis Ababa.

Disclaimer

The views expressed in this publication do not necessarily reflect those of the Guttmacher Institute.