Adding It Up

Investing in Sexual and Reproductive Health in Africa

Investir dans la santé sexuelle et reproductive en Afrique centrale

Reproductive rights are under attack. Will you help us fight back with facts?

L’étude Vue d’ensemble examine la nécessité, l’impact et le coût d’un investissement complet dans les soins de santé sexuelle et reproductive, englobant des services qui, dans leur ensemble, permettent de décider d’avoir ou non des enfants et quand, de vivre une grossesse et un accouchement sûrs, de donner naissance à des enfants en bonne santé et de jouir d’une vie sexuelle satisfaisante et sans risques.

QUI: Femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) dans neuf pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI)* d’Afrique centrale en 2019
QUOI: Services contraceptifs, soins maternels, soins néonatals, services d’avortement et traitement des principales IST curables

Besoins de services non satisfaits en Afrique centrale

  • Parmi les femmes qui désirent éviter une grossesse, le besoin non satisfait est légèrement moins grand chez les adolescentes âgées de 15 à 19 ans que pour l’ensemble des femmes âgées de 15 à 49 ans (65% contre 67%).
  • Chaque année, 6,8 millions de femmes accouchent en Afrique centrale sans recevoir, pour beaucoup, les soins requis
    • 3,4 millions obtiennent moins de quatre consultations prénatales
    • 2,3 millions n’accouchent pas dans un établissement de santé
    • 1,3 million ne reçoivent pas les soins requis après une complication obstétricale majeure
    • 960 000 ont des nouveau-nés qui ne reçoivent pas les soins requis en cas de complications
  • Le manque de soins de santé sexuelle et reproductive de qualité met les femmes en danger
    • 1,1 million se font avorter dans des conditions non médicalisées
    • 35 000 meurent de causes liées à la grossesse ou à l’accouchement
    • 5,7 millions ne reçoivent pas le traitement requis contre la chlamydia, la blennorragie, la syphilis ou la trichomonase

Coût de la réponse à tous les besoins de services en Afrique centrale

  • Chaque dollar investi au-delà du niveau actuel dans les services de contraception permettrait d’économiser 3,66 dollars du coût des soins maternels, néonatals et d’avortement, car la contraception réduit le nombre de grossesses non planifiées

Impacts de l’élargissement et de l’amélioration des services

Investir pour l’avenir

  • La mise en œuvre des interventions de soins recommandés s’est avérée faisable dans divers contextes du monde.
  • Investir dans ces interventions est une opération rentable pour les gouvernements nationaux et locaux, pour le secteur privé et pour les partenaires de développement internationaux.
  • En sauvant des vies et en améliorant la santé et le bien-être des femmes, les soins de santé sexuelle et reproductive profitent aux individus et aux familles, tout en contribuant au développement socioéconomique des pays. Ces soins permettraient aussi à chaque personne d’exercer ses droits sexuels et reproductifs.

Source

L’information présentée dans ce document peut être consultée dans Sully EA et al., Adding It Up: Investing in Sexual and Reproductive Health 2019, New York: Guttmacher Institute, 2020, https://www.guttmacher.org/report/adding-it-up-investing-in-sexual-repr….

Acknowledgments

Ce document a bénéficié du soutien d’UK Aid, sous les auspices du gouvernement britannique, ainsi que de subventions de la Fondation Bill et Melinda Gates, de la Fondation Children’s Investment Fund (CIF) et du ministère néerlandais des Affaires étrangères. Les observations et les conclusions exprimées sont celles des auteurs. Elles ne reflètent pas nécessairement les positions ou les politiques des donateurs et bailleurs de fonds.