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Report
octobre 2025

Adding It Up 2024 : investissements dans la santé sexuelle et reproductive au sein des pays à revenu faible et intermédiaire

Adding It Up global report

Author(s)

Elizabeth A. Sully, Jessica D. Rosenberg, Mira Tignor, Christina E. Geddes, Ana Dilaverakis Fernandez and Chelsea Polis

Reproductive rights are under attack. Will you help us fight back with facts?

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Adding It Up est une initiative de recherche dédiée à l’évaluation des investissements nécessaires en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à l’analyse de leurs impacts et coûts dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Ces services offrent aux populations la possibilité de prendre des décisions éclairées concernant leur parentalité tout en bénéficiant d’un accompagnement médical optimal durant la grossesse et l’accouchement afin de préserver leur bien-être sexuel et reproductif. Par ailleurs ces services contribuent à assurer la protection sanitaire des nouveau-nés.

Les estimations portent sur les femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) dans 128 pays à revenu faible et intermédiaire pour l’année 2024. Elles couvrent les services suivants : contraception, soins de santé maternelle et néonatale, soins liés à l’avortement et traitement des principales infections sexuellement transmissibles guérissables. Tous les coûts sont exprimés en dollars américains pour l’année 2024.

La nécessité d'estimations fiables concernant le financement de la santé sexuelle et reproductive n'a jamais été plus urgente. Alors que les financements se réduisent, les besoins non satisfaits en matière de soins persistent dans l'ensemble des pays à revenu faible et intermédiaire, creusant ainsi un écart grandissant entre les ressources disponibles et les investissements nécessaires pour répondre aux besoins des femmes. Dans ce contexte de financement de plus en plus restreint, il est crucial de disposer de données probantes qui reflètent fidèlement les besoins contraceptifs des femmes et qui quantifient l'ampleur réelle des déficits de financement. Ces données sont essentielles pour justifier un investissement soutenu et accru dans les services de contraception et, plus largement, dans l'ensemble des soins de santé sexuelle et reproductive.

Nouvelles estimations d’Adding It Up 2024

La principale nouveauté de l’étude Adding It Up 2024 est la manière dont les besoins non satisfaits en contraception sont définis. Cette nouvelle approche examine si une femme utilise actuellement une contraception moderne et si elle exprime le souhait d’en utiliser à l’avenir. Grâce à ce changement, les besoins en contraceptifs sont évalués d’une manière plus centrée sur les personnes.

Intérêt de cette approche : le calcul des besoins non satisfaits aide à déterminer l’investissement supplémentaire requis dans les services contraceptifs, ainsi que le nombre de grossesses non désirées qui pourraient ainsi être évitées.

Approche précédente : les précédentes éditions de l’étude Adding It Up ont défini les besoins non satisfaits en incluant les femmes qui veulent éviter les grossesses, mais n’utilisant pas de méthode de contraception moderne. Cette évaluation supposait que toutes les femmes se trouvant dans cette situation souhaitaient opter pour une contraception moderne. Cependant, cette approche ne prenait pas en compte le fait que les besoins de certaines femmes pouvaient déjà être satisfaits par des méthodes traditionnelles, comme le retrait, l’abstinence ou l’allaitement.*

Nouvelle approche : l’étude de 2024 propose trois approches différentes pour évaluer les besoins non satisfaits, de la plus restreinte à la plus vaste. La définition la plus précise appelée « demande non satisfaite »1 se concentre sur les femmes qui désirent éviter les grossesses et qui expriment leur intention d’utiliser une méthode contraceptive à l’avenir, ou qui y seraient favorables. Cette approche s’appuie donc principalement sur les préférences exprimées par les femmes elles-mêmes.

Définitions des besoins non satisfaits en contraception

La plus précise (demande non satisfaite) : les femmes qui souhaitent éviter les grossesses, n’utilisant pas de méthode contraceptive, mais qui envisagent ou sont ouvertes à une utilisation future. Cette nouvelle définition est utilisée dans ce rapport.

Intermédiaire (besoin insatisfait pour tout type de méthode) : les femmes qui veulent éviter les grossesses, mais n’utilisent aucune méthode contraceptive (moderne ou traditionnelle).

La plus vaste (besoin insatisfait pour les méthodes modernes) : les femmes qui veulent éviter les grossesses, mais n’utilisent pas de méthode contraceptive moderne.

La définition la plus vaste (qui tient compte de toutes les femmes souhaitant éviter une grossesse mais n’utilisant pas de méthodes modernes) s’inscrit dans la lignée de celle utilisée dans les précédentes éditions de l’étude Adding It Up. Elle est reprise dans les systèmes de surveillance internationaux, tels que les Objectifs de développement durable des Nations Unies et le cadre de mesure du FP2030. La définition la plus vaste est utile pour déterminer l’investissement maximal recommandé. Cependant, elle ne représente pas l’estimation la plus appropriée des besoins actuels en contraception.

Ainsi, les estimations fournies dans ce rapport se fondent sur la méthode la plus restreinte, à savoir la demande non satisfaite. Se concentrer sur ce groupe permet de donner la priorité aux ressources limitées, tout en reconnaissant qu’à terme, des investissements plus importants seront nécessaires pour les nombreuses autres femmes n’ayant pas non plus accès aux soins contraceptifs.

Utilisation actuelle de la contraception et issues de la grossesse

  • Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, 714 millions de femmes utilisent actuellement une contraception moderne tandis que 75 millions recourent à des méthodes traditionnelles. La répartition des méthodes modernes de contraception présente une grande diversité : 47 % des utilisatrices de méthodes modernes optent pour des contraceptifs à courte durée d’action, 21 % pour des méthodes à longue durée d’action réversibles et 31 % pour la stérilisation.
  • Parmi les femmes souhaitant éviter une grossesse, l’utilisation contraceptive (toutes méthodes confondues) est plus élevée chez l’ensemble des femmes âgées de 15 à 49 ans (85 %) que chez les adolescentes de 15 à 19 ans (66 %).
  • Sur les 928 millions de femmes en âge de procréer souhaitant éviter une grossesse dans 128 pays à revenu faible et intermédiaire, environ 78 millions ont une demande non satisfaite de contraception.
  • La demande non satisfaite de contraception parmi l’ensemble des femmes désirant éviter les grossesses est environ trois fois plus élevée chez les adolescentes âgées de 15 à 19 ans (25 %) que chez toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans (8 %).
Les besoins en contraceptifs chez les femmes en âge de procréer qui souhaitent éviter une grossesse dans les pays à revenu faible et intermédiaire peuvent être calculés à l’aide de différentes méthodes.
  • Sur les 206 millions de grossesses survenant chaque année dans les pays à revenu faible et intermédiaire, 119 millions (58 %) donnent lieu à une naissance vivante, selon les estimations. Les 87 millions de grossesses restantes résultent en avortements, en fausses couches et en mort-nés. Les femmes doivent pouvoir avoir accès à des soins, indépendamment de l’issue de la grossesse.
  • Chaque année, 96 millions de grossesses non désirées surviennent dans les pays à revenu faible et intermédiaire, soit 47 % de toutes les grossesses enregistrées sur ces territoires. La majorité (59 %) des grossesses non désirées se termine par un avortement et 29 % par une naissance non planifiée.
Chaque année, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, près de la moitié des grossesses ne résultent pas en une naissance vivante

Besoins en services de santé sexuelle et reproductive

Outre les besoins non satisfaits en contraception, les femmes vivant dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont un éventail de besoins en santé sexuelle et reproductive qui ne sont pas pleinement satisfaits. 

  • Un accès insuffisant aux soins de santé maternelle et néonatale expose les femmes et les nourrissons à des risques. Chaque année, 119 millions de femmes vivant dans les pays à revenu faible et intermédiaire accouchent. Or, nombre d’entre elles ne reçoivent pas les soins recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
    • 44 millions se rendent à moins de quatre visites de soins prénatals.
    • 22 % de ces femmes n’accouchent pas dans un établissement de santé.
    • 13 millions ne reçoivent pas les soins nécessaires après une importante complication obstétricale.
  • Le recours aux services de santé maternelle varie énormément et est le plus faible dans les pays les plus pauvres. Par exemple, seuls 61 % des femmes vivant dans les pays à revenu faible accouchent dans un établissement de santé, contre 95 % dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.
  • En outre, chaque année dans les pays à revenu faible et intermédiaire :

    • 6 millions de nouveau-nés ne reçoivent pas les soins nécessaires en cas d’infections et d’autres problèmes de santé néonatale.
    • 34 millions de femmes avortent de manière non sécurisée.
    • 247 000 femmes meurent de causes liées à la grossesse, à l’avortement et à l’accouchement.
    • 143 millions de femmes ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin quand elles souffrent de chlamydiose, de blennorragie, de syphilis et de trichomonas.
Chaque année, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, des millions de femmes enceintes et de nouveau-nés ne reçoivent pas les soins recommandés.

Conséquences de l’élargissement et de l’amélioration des services de santé sexuelle et reproductive

Répondre aux besoins contraceptifs est essentiel pour la santé des femmes. Cependant, les avantages sont encore plus importants si on répond également à leurs besoins en soins pendant la grossesse, l’accouchement, et ceux de leurs nouveau-nés.

  • Les grossesses non désirées et les avortements non sécurisés dans les pays à revenu faible et intermédiaire diminueraient d’environ un tiers si toutes les femmes ayant une demande non satisfaite avaient accès à des contraceptifs modernes et si toutes les femmes enceintes recevaient des soins conformes aux normes internationales. Une prise de charge complète des besoins en soins de santé sexuelle et reproductive, environ deux tiers des décès maternels seraient évités.
  • Si toutes les mères et leurs nouveau-nés recevaient les soins recommandés, les décès de nouveau-nés diminueraient de 66 % et les nouvelles infections à VIH chez les bébés âgés de six semaines ou moins baisseraient de 88 %.
  • Les cas d’inflammation pelvienne engendrant une infertilité, causés par une chlamydiose ou d’une blennorragie non traitée, seraient éliminés si toutes les femmes atteintes de ces deux infections sexuellement transmissibles bénéficiaient d’un traitement efficace à temps.

Remarque importante concernant ces estimations

Les estimations de ce rapport concernant les taux de satisfaction des besoins de santé maternelle et néonatale supposent un accès à des services adéquats. Sans tenir compte de la capacité réelle des établissements de santé à disposer des équipements, approvisionnements et compétences nécessaires.

L’étude Adding It Up 2024 présente de nouveaux calculs obtenus à partir de données issues de l’outil Lives Saved Tool, qui permet de déterminer si les établissements de santé sont effectivement en mesure d’offrir ces services.2 Lorsque l’on tient compte de l’équipement réel des établissements pour fournir des soins de qualité, les résultats montrent qu’un nombre considérablement plus faible de personnes bénéficient de ces services.

Par exemple, en prenant en compte les données de l’outil Lives Saved, l’estimation de la couverture réelle des services de santé serait de :

  • 75 % des femmes qui ne recevraient pas de soins après d’importantes complications obstétricales, contre 47 % d’entre elles selon nos estimations actuelles (telles que présentées dans cette étude).
  • 36 % des nouveau-nés ne recevraient pas les soins dont ils ont besoin après des complications, contre 23 % selon nos estimations actuelles.

Étant donné que les établissements de santé manquent de la capacité nécessaire, l’étude 2024 surestime probablement le nombre de personnes qui pourraient bénéficier de services de santé sexuelle et reproductive de qualité. Les données disponibles dans les pays à revenu faible et intermédiaire étant limitées, ces estimations de la couverture réelle n’ont pas été utilisées pour évaluer les conséquences et les coûts inclus dans ce rapport.

Conclusion : répondre aux besoins en soins de santé liés à la grossesse nécessite bien d’autres mesures que d’y donner accès. Il convient également de garantir que les établissements de santé soient équipés et prêts à fournir ces services essentiels.

L'argument économique justifiant un investissement global dans la santé sexuelle et reproductive dans les pays à revenu faible et intermédiaire

Pour répondre à tous les besoins des femmes en matière de santé sexuelle et reproductive dans les pays à revenu faible et intermédiaire (notamment la demande non satisfaite de contraception, l’ensemble des soins de santé maternelle et néonatale, les services d’avortement et le traitement pour les quatre principales infections sexuellement transmissibles guérissables), il faudrait investir 104 milliards de dollars par an. Ce montant se répartit ainsi : 14 milliards de dollars pour les soins contraceptifs, 86,7 milliards pour les soins de santé néonatals et liés à la grossesse, et 3,7 milliards pour le traitement des infections sexuellement transmissibles.

Ce total représente une hausse annuelle de 54 milliards de dollars, soit plus du double des coûts des soins de santé sexuelle et reproductive actuels (correspondant à 50,4 milliards de dollars) dans les 128 pays à revenu faible et intermédiaire étudiés. Par personne, cette augmentation s’élève à seulement 8,05 $ l’année.

Chaque année, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, un investissement supplémentaire de 8,05 dollars par personne permettrait de répondre aux besoins de toutes les femmes en matière de services essentiels de santé sexuelle et reproductive.

En investissant dans un ensemble exhaustif de services de santé sexuelle et reproductive :

  • toutes les femmes en âge de procréer recevraient les soins pour les infections sexuellement transmissibles et bénéficieraient d’un suivi de grossesse adapté à leurs besoins ;
  • tous les nouveau-nés recevraient les soins essentiels immédiatement après leur naissance ;
  • toutes les femmes recevraient les services contraceptifs dont elles ont besoin pour planifier leurs grossesses selon leurs souhaits.

De tels investissements réduiraient considérablement les coûts du système de santé majeurs qui affectent les pays à revenu faible et intermédiaire, tout en offrant un retour sur investissement élevé. Ces interventions ont par ailleurs démontré leur efficacité dans de nombreux contextes nationaux différents.

Rendre la contraception plus accessible aux femmes qui la souhaitent réduit le coût global des soins de santé sexuelle et reproductive. En effet, une baisse des grossesses non désirées, grâce à une utilisation accrue de la contraception, diminue considérablement les besoins en services tels que les soins liés à l’avortement et post-avortement, les soins obstétricaux, prénatals et néonatals.

Pour atteindre cet objectif, il est essentiel de résoudre le problème de financement des soins contraceptifs.

L’insuffisance du financement des soins contraceptifs

Alors que les besoins en contraception restent importants dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’aide des bailleurs de fonds diminue. Sans mobilisation immédiate de ressources, l'écart entre les fonds disponibles et les 14 milliards de dollars nécessaires par an ne cessera de croître.

  • Actuellement, fournir des soins contraceptifs dans les pays à revenu faible et intermédiaire coûte 9,25 milliards de dollars, dont 4,61 milliards en coûts directs (produits de base, approvisionnements en médicaments et frais de personnel).
  • Pour couvrir entièrement la demande non satisfaite de soins contraceptifs dans les pays à revenu faible et intermédiaire, un investissement supplémentaire de 4,80 milliards de dollars est nécessaire.
  • Un investissement annuel de 2,09 dollars par personne suffirait à couvrir tous les besoins contraceptifs dans 128 pays à revenu faible et intermédiaire en offrant des services aux utilisatrices actuelles et à celles ayant une demande non satisfaite.


Un investissement de 14 milliards de dollars est nécessaire 
pour répondre à tous les besoins en services contraceptifs dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Les économies réalisées en investissant dans les services contraceptifs

Chaque dollar dépensé pour les services contraceptifs au-delà du niveau actuel permettrait d’économiser 2,48 dollars sur le coût des soins de santé maternelle et néonatale, ainsi que ceux liés à l’avortement. En effet, l’utilisation des contraceptifs diminue le nombre de grossesses non désirées.

En outre, permettre aux femmes d’avoir des enfants quand elles le désirent et de donner naissance à des nouveau-nés en bonne santé en toute sécurité stimule les économies nationales, car les femmes bénéficient d’un meilleur accès à l’éducation et participent plus pleinement à la main-d’œuvre.

RETOUR IMMÉDIAT :  2,48 dollars économisés pour chaque dollar investi   AVANTAGES SUR LE LONG TERME :  • Plus de femmes ayant accès à l’éducation  • Participation accrue à la main-d’œuvre    • Économies nationales plus solides

Méthode

La série d’études Adding It Up estime les besoins en services de santé sexuelle et reproductive, leurs coûts et leurs conséquences dans 128 pays à revenu faible et intermédiaire, en se concentrant sur les services contraceptifs, les services liés à la grossesse et à la santé néonatale, ainsi que le traitement des principales infections sexuellement transmissibles guérissables. L’étude Adding It Up 2024 comprend une importante avancée méthodologique : elle examine les besoins en contraceptifs en se fondant sur trois définitions qui mettent progressivement l’accent sur les préférences des femmes et leurs intentions pour l’avenir. L’analyse utilise une approche par scénario qui compare les niveaux de service actuels à des scénarios hypothétiques de satisfaction de l’ensemble des besoins en contraceptifs qui se basent sur des données d’enquête représentatives à l’échelle nationale (comme les enquêtes démographiques et de santé, les enquêtes en grappes à indicateurs multiples de l’UNICEF et d’autres enquêtes nationales).

Les estimations de coût ont été calculées à l’aide d’une approche consultative par éléments qui couvre les coûts directs (temps du personnel, produits contraceptifs de base, médicaments, tests de diagnostic et approvisionnements), ainsi que les coûts indirects des programmes et des systèmes (gestion des programmes, supervision du personnel, infrastructures, systèmes d’approvisionnement en produits de base et systèmes d’information sanitaire). Toutes les estimations sont présentées en coûts annuels en dollars américains pour l’année 2024 et supposent que les investissements supplémentaires auraient des conséquences immédiates. Les estimations ont été générées pour l’ensemble des 128 pays à revenu faible et intermédiaire étudiés, ainsi que par région géographique et par groupes de revenu national. Des profils spécifiques aux pays sont disponibles ainsi que des informations détaillées sur la méthode.3

Suggested Citation

Sully EA et al., Adding It Up 2024: Investing in Sexual and Reproductive Health in Low- and Middle-Income Countries, New York: Guttmacher Institute, 2025, https://www.guttmacher.org/report/adding-it-up-2024-investing-sexual-and-reproductive-health-low-and-middle-income-countries.

DOI: https://doi.org/10.1363/2025.300735

Acknowledgments

Ce rapport a été écrit par Elizabeth A. Sully, Jessica D. Rosenberg, Ana Dilaverakis Fernandez et Chelsea Polis, membres du Guttmacher Institute, mais aussi par Mira Tignor et Christina Geddes, anciennes membres du Guttmacher Institute. Chris Olah a édité le rapport.

Les autrices remercient Eva Weissman, consultante indépendante, pour ses contributions aux interventions, mais aussi pour avoir évalué et compilé les données sur les coûts directs. Elles remercient aussi Jacqui Darroch, consultante indépendante, pour ses conseils sur les différents aspects de l’analyse Adding It Up. En outre, elles remercient Adebiyi Adesina, consultant indépendant et ancien membre du Guttmacher Institute, pour ses conseils sur les approches de l’inflation et l’étude de la procédure d’établissement des coûts, Monica Giuffrida, ancienne membre du Guttmacher Institute, pour la compilation et le traitement des données, ainsi qu’Anna Popinchalk, ancienne membre du Guttmacher Institute, pour son travail sur l’analyse. Les autrices expriment également leur gratitude à leurs collègues du Guttmacher Institutie suivants (cités dans l’ordre alphabétique de leur nom) : Suzette Audam, pour la compilation et le traitement des données ; Jonathan Bearak, pour les estimations des avortements et des grossesses non désirées ; Jewel Gausman, pour son aide sur les interventions de soins de santé néonatals et liés à la grossesse ; Meltem Odabaş, pour son aide avec la révision du code ; Onikepe Owolabi, pour ses conseils et son expertise médicale quant aux hypothèses au sujet des traitements ; et Lisa Remez, pour ses contributions au processus de rédaction.

Nous remercions Evelyn Rivera et Suzana Cavenaghi, consultantes indépendantes pour le traitement des données, Vladimíra Kantorová, de la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, pour ses conseils sur les estimations spécifiques aux pays des indicateurs de planification familiale, et John Stover, membre d’Avenir Health, pour ses conseils sur l’estimation et les données tirées du modèle AIDS Impact Model de calcul de l’incidence du sida de Spectrum.

Ce rapport a bénéficié du soutien du Children’s Investment Fund Foundation, d’Affaires mondiales Canada, du Gates Foundation et de la Norwegian Agency for Development Cooperation. Les conclusions et les résultats fournis dans ce document appartiennent aux autrices et ne reflètent pas nécessairement les avis ou les politiques des bailleurs de fonds.

Footnotes

*L’étude Adding It Up suit la recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé de classifier l'utilisation d'herbes, d'amulettes et de douches vaginales comme comme des méthodes non contraceptives, puisqu'il n'existe aucune base scientifique démontrant leur efficacité dans la prévention de la grossesse.

References

1. Moreau C et al., Measuring unmet need for contraception as a point prevalence, BMJ Global Health, 2019, 4(4):e001581, https://doi.org/10.1136/bmjgh-2019-001581.

2. Institute for International Programs, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Johns Hopkins University, Lives Saved Tool, Spectrum Version 6.36, 19 avril 2024, https://www.livessavedtool.org/listspectrum.

3. Rosenberg JD et al., Adding It Up 2024: Investing in Sexual and Reproductive Health in Low- and Middle-Income Countries—Methodology Report, New York: Guttmacher Institute, 2025, disponible à l’adresse https://osf.io/hrw6f.

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Adding It Up: Investing in Sexual and Reproductive Health

Policy Analysis

It Is Time to Take a New Approach to Measuring Contraceptive Need Globally: Adopting a Rights-Based Measure in Adding It Up 2024

Research Article

Who pays and what pays off in sexual and reproductive health? A review of the cost and cost-effectiveness of interventions and implications for future funding and markets

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